PRINTEMPS
Je vis avec joie des pousses plus vertes autour de moi.
Le printemps peut-être allait pour de bon venir,
le printemps en-dedans je veux dire!
Paradis permis?
D'abord avaler un peu de sable comme le serpent,
ramper malgré soi.
ET THEN... pour chacun, la fin est différente.
La suite de sa vie, on l'invite dans le présent,
on y invite aussi le passé,
on tourne autour des pots cassés
et des souvenirs, des rêves aussi.
On doit re-susciter la vie qui meurt en soi.
Michelle
Mars 1986
Dans ce poème, je parle de la fin différente pour chacun: fin du processus d'individuation. En fait, plus tard j'ai réalisé que cette "fin" est le début d'une autre étape, et ainsi de suite. Telle l'aventure de Jonathan Livingstone, celle-ci ne saurait avoir de fin. Comme dans un vieux film quand apparaît le mot "fin", en fait le scénario se termine là, mais on espère qu'après "ils vécurent heureux pour toujours" (pour emprunter la formule en anglais: "they lived happily ever after") En réalité, c'est notre centre qu'on a réussi à ancrer solidement, après avoir remplacé peu à peu le miroir de nos projections par une vitre sans tain. "Et then"... chaque aventure est unique et ne saurait être découverte que par soi!
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