vendredi 24 décembre 2010

Joyeuses fêtes


Merci à tous ceux et celles qui sont venus me rendre visite
sur mon blog
et merci pour vos commentaires.
Ça fait du bien de sortir de l'isolement pour s'exprimer,
mais surtout ce blog m'a permis de rejoindre d'autres personnes
qui tout comme moi sont sur le chemin de l'individuation.
Joyeux Noël, que la vie soit douce avec vous tous!
Michelle
24 décembre 2010

mardi 14 décembre 2010

Mystérieux messages

Je parle ici d'images, de paroles, d'idées qui me sont venues à l'esprit récemment, dans ces moments où l'esprit se trouve dans un état intermédiaire entre le sommeil et le réveil.

7 novembre:

"Avant c'est..." ("c'est" prononcé à la québécoise: "cé"), ensuite j'entends "Avancez". Paradoxe entre le passé et le verbe "avancer". Avant c'est... du passé, inutile d'y revenir, sauf pour en tirer des leçons ou des souvenirs. Vaut mieux avancer pas à pas dans le présent et ne rien ressasser inutilement.

24 novembre:

Un homme dit: "J'ai travaillé, et fort."
Une jeune femme asiatique rétorque: "Et dans ce cas-là, pourquoi es-tu ici?"

L'animus, d'après Jung, émet des opinions sans fondement et les prend pour des vérités. Je n'ai jamais pensé qu'il pouvait s'agir d'opinions sur moi-même. Je pense avoir travaillé fort. A vrai dire, je n'ai jamais travaillé fort sur moi-même. Je suis plutôt paresseuse et ne fais pas d'efforts ou très peu. Par contre je suis tenace et au fil du temps, j'ai quand même obtenu de bons résultats. Trop penser à ce qui est déjà résolu peut entraver mon cheminement... rien de pire pour rester bloquée. Le mot "ici", allusion à un stade auquel je me suis arrêtée: pas plus avancée que ça? Une femme asiatique, orientale, d'une culture très différente de la mienne et axée sur la spiritualité: elle représente l'inconscient, qui parle une langue très particulière, qui nous est étrangère.

7 décembre:

Une idée spontanée. Comparaison de mon évolution avec une famille à deux étages, c'est à dire des enfants maintenant adultes et un ou des jeunes enfants dans une même famille (de la même mère ou de deux mères différentes). Une partie de moi a mûri, mais une autre est encore au stade de l'enfance. Il reste du travail à faire.

Le même matin:

Un personnage (homme, il me semble) résiste à la mort qui veut l'emporter (je vois la mort aussi comme un personnage). Résistance à la mort, qui représente symboliquement bien sûr un changement, stade de flottement entre deux étapes, où on abandonne derrière soi quelque chose qui doit "mourir".

Après j'entends "Promue" que je sépare en syllabes: "Pro-mue", donc en faveur d'un changement, ce qui représente un paradoxe avec l'image précédente. Et bien sûr, une promotion, c'est l'accession à un nouveau stade.

Le même matin aussi, je vois ma biographie, événements et dates, écrite en espagnol. Langue latine, bien plus près de ma langue maternelle qu'une langue orientale. (Ce n'est qu'un "flash" bien sûr mais je sais qu'il s'agit de ma biographie)

10 décembre:

Un point brillant, pas très clair, là-haut. Il devient plus clair et tout rond et je m'aperçois qu'il s'agit d'un petit trou qui laisse filtrer la lumière et le fait très bien, après ajustement, même s'il est petit. Il ne s'agit pas de briller de sa propre lumière mais d'être ouverte à "La" lumière, comme la petite ouverture à travers laquelle surgit un rayon laser.

14 décembre:

"J'ai ma foi". La voix qui disait ces mots venait, curieusement et littéralement, de mon for intérieur, de ma cage thoracique. Elle avait la bizarrerie de la voix d'E.T. (le petit extra-terrestre) - Il ne s'agit pas de croyance religieuse mais de foi en ce que la Vie m'amène et en ma capacité de l'utiliser pour faire la lumière en moi. (J'ai entendu deux ou trois jours après Joseph Delteil dire dans une entrevue: "J'ai la foi... MA foi", il entendait par là une foi qui n'a rien à voir avec une croyance extérieure, mais qui est toute intérieure!)

Et je triche un peu avec l'ordre chronologique en vous rapportant cette image, qui est elle aussi du 7 décembre (un matin prolifique!)

J'ai vu une coupe à cocktail conique contenant un liquide et une personne non visible y ajoutait un autre liquide, changeant la chimie de son contenu. J'ai alors écrit à mon chum, André: je crois que tu es cet ingrédient qui fait une différence dans ma vie. Après, en séparant le mot cocktail, selon la langue des oiseaux: cock-tail, j'ai ri en découvrant la coquinerie de l'inconscient. Quels mots typiquement masculins, alors que la coupe est bien sûr un symbole très féminin. Cet ajout discret à ma propre chimie me fait penser à une autre image mentale dont je vous ai parlé dans "La femme en blanc". Un élément rouge, actif, joyeux, pour stimuler un peu tout ce blanc:
Et enfin, hier matin, j'ai vu une croix ansée égyptienne, comme sur l'image qui illustre cet article: l'ankh. Je lis sur Wikipedia qu'il s'agit d'un hiéroglyphe qui signifie "Vie". Dans mon dictionnaire Laffont des symboles, je lis ceci: "Croix ou noeud magique appelé Le Vivant très fréquemment employée dans l'iconographie des contraires... On l'interprète le plus souvent comme un signe exprimant la conciliation des contraires, ou l'intégration des principes actif et passif, ce que paraît bien confirmer le fait qu'elle représente, couchée, les doubles attributs sexuels". Ce n'est qu'une petite partie de la définition du dictionnaire, bien sûr. Et cette interprétation vient rejoindre le symbolisme de ma coupe à cocktail...
Je lève cette coupe à votre santé, et vous souhaite de très joyeuses fêtes!
Michelle
18 décembre 2010
(Commencé le 14 décembre)
P.S. La rencontre de deux personnes ressemble à une réaction chimique. Une réaction qui transforme les deux éléments.
Carl Gustav Jung