"Tandis que des êtres mûs par le désir louable de s'affirmer à l'extérieur rencontrent obstacles et revers, on en voit d'autres, paralysés, captivés par l'intérieur et réduits à l'impuissance totale, passer comme par miracle au travers de grosses difficultés, réussir des examens après avoir accepté d'échouer pour se consacrer à ce que leur demandait l'oeuvre, voir leur situation extérieure se stabiliser, s'affermir au prix de hasards incroyables. Si je tiens ce langage, ce n'est évidemment pas pour encourager à la paresse ou à la négligence des devoirs, mais pour rappeler à ceux qui sont engagés dans le labyrinthe et qui en connaissent l'angoisse que des présences secrètes et puissantes veillent sur leur entreprise, car elle importe davantage à l'avenir de l'humanité que l'édification d'une fortune, d'une oeuvre artistique ou littéraire, d'un Empire."
Les paroles de cette chanson de Jacques Michel m'ont aussi accompagnée et aidée à garder espoir:
"Il est long, long, très long, le chemin que j'ai choisi
Il est long, long, si long, qu'il se fond dans l'infini
Il est long, long, très long, le chemin que j'ai franchi
Il est long, long, si long, qu'ils se confond dans l'oubli
Il est long, long, très long, le chemin à parcourir
Il est long, long, si long, qu'il ne semble pas finir
Si je marche depuis longtemps
C'est qu'au bout la joie m'attend
Il est beau, beau, très beau, le soleil qui m'apparaît
Il est beau, beau, si beau que j'avance sans arrêt."
Jacques Michel
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