La liberté ne dépasse pas
les limites de votre conscience.
Carl Jung
J'ai trouvé cette citation dans un roman, je ne sais de quel livre elle est tirée. J'ai trouvé ceci en complément, dans la correspondance de Jung: "Sans conscience, il ne peut naturellement pas y avoir de liberté. L'analyse de l'inconscient élargit l'horizon de la conscience et ainsi le degré de liberté augmente automatiquement. Une conscience totale est synonyme de liberté et de responsabilité tout aussi totales. Des contenus issus de l'inconscient qui investissent la sphère consciente sans être analysés et intégrés ont même pour effet de réduire encore la liberté, car, par suite de leur activation, ils exercent sur la conscience une contrainte encore plus grande que lorsqu'ils étaient dans l'état d'inconscience."
Bel iceberg...je suppose que la partie immergée représente notre inconscient...
RépondreSupprimerLa liberté , si c'est celle de l'ego, du moi limité et égoïste, peut très vite se révéler "agitation stérile"...
La vraie liberté est celle qui se sait "servante de la vie"...
Bonne soirée, Michelle !
Et bon anniversaire...avec un peu d'avance ! ;-)
Cet image d'iceberg m'hypnotise...la partie émergée en particulier.
RépondreSupprimerC'est curieux, il y a deux jours, j'ai utilisé l'image de l'océan arctique et ses icebergs pour schématiser la structure jungienne de la psyché; émergé = conscience, immergé = inconscient personnel, océan = inconscient collectif.
La liberté...me vient en tête ce paradoxe formidable, sur la voie de l'individuation, du sentiment de liberté procurée par la reconnaissance d'une dépendance au "tout autre"...le Soi
Cette dépendance-là, contrairement à la dépendance à un groupe, à une philosophie, aux drogues, à l'alcool, à une personne, etc., est un lien unique, individuel et souhaitable... et inéluctable! Ça semble en effet paradoxal, une dépendance qui mène à une plus grande liberté, tant qu'on n'a pas appris par l'expérience que le Soi nous connaît entièrement. Merci Jean et la Licorne!
RépondreSupprimerMichelle
Merci de cette citation du cher Carl Il n'est pas important de savoir d'où elle vient l'essentiel est qu'elle soit dans son "esprit". Amitiés.
RépondreSupprimerSpectre coiffé d'une perruque rigide et glacée dont n'émerge que la pointe étroite...nos rigidités, nos glaces, nos congères intimes nous conduisent-elles à dériver sans véritable choix, sans libre choix, dans les eaux infinies de l'inconscient-ce ? Ou bien ce vaisseau fantôme est-il cette "caput mortis" des textes alchimiques, cette tête de mort, c'est à dire cette nigredo ou œuvre au noir qui est l'entrée dans l'Œuvre de connaissance ?
RépondreSupprimerDissoudre dans l'infini puis coaguler dans le fini, disperser puis rassembler les pièces du puzzle pour que s'y ajoutent celles issues des eaux profondes qui viendront ainsi agrandir notre espace de liberté ?
"Coupez les têtes, remplissez les ventres" disaient, je crois, les taoïstes… :-)
Amezeg
Ainsi un homme condamné à être emprisonné pour le reste de ses jours peut être plus libre que n'importe membre du jetset qui passe sa vie à gambader d'une capitale à l'autre.
RépondreSupprimerEncore lui faut-il travailler sur lui-même et progresser vers son individuation.
Tiens, il faudrait des sessions jungiennes dans les geôles partout. Tout le monde ne voudrait pas se retrouver derrière les barreaux mais les barreaux mentaux fondraient petit à petit. Bonne façon de travailler à déconstruire le monde carcéral par trop répressif et totalement inhumain.