La première clé de la grandeur
est d'être en réalité
ce que nous semblons être.
Socrate
Ce chemin est unique. On le découvre pas à pas, en guettant signes et repères. Ce chemin original, parsemé de découvertes, n'est pas sans danger. Mais ce long voyage nous ramène chez Soi.
Faire coïncider le paraître et l'être...beau programme !
RépondreSupprimerCet idéogramme est très sympathique...et ses trois composants sont à la fois évidents...et surprenants ! Une vision assez "mobile" de l'être...quelque chose en mouvement...un mouvement vers la lumière ?
Bonjour,
RépondreSupprimer"L'idéogramme de l'être est constitué du soleil, du mouvement et de l'humain"
Si je comprends bien ton propos, cet idéogramme nous suggèrerait que l'humain qui veut répondre à sa vocation essentielle doit faire mouvement vers la lumière pour être véritablement. Ce qui correspondrait à cette proposition plus récente de C.G.Jung qu'on peut lire dans "Ma vie: " Pour autant que nous soyons à même de le discerner, le seul sens de l'existence humaine est d'allumer une lumière dans les ténèbres de l'être pur et simple." Et ce cheminement vers la lumière, donc vers l'être, serait aussi pour Socrate ce qui nous fait grandir ou nous grandit.
Belle illustration, aux tons chauds. Quand je la regarde en plissant les yeux, je vois un personnage en marche qui fait une grande enjambée…
Amezeg
Moins connue que le "connais toi toi-même", cette citation est tout autant porteuse de vie et de projet.
RépondreSupprimerEt si la proposition était de ramener ce que nous semblons être vers notre réalité, c'est à dire, en quelque sorte, identifier notre personna, son ombre et la dépasser...étape initiale pour celui sur le chemin de l'individuation.
on comprendrait le sens de "première clé".
merci pour ces beaux partages Michelle
Bonjour Jean,
RépondreSupprimerIdentifier notre persona, son ombre, cela se produit sans doute peu à peu dès lors que nous tenons allumée cette petite lumière dont parle Jung et cela représente peut-être, en effet, les premiers pas sur le chemin de l'individuation. La deuxième clé de la grandeur serait-elle alors de devenir ce que nous sommes, en continuant à éclairer les parts d'ombre qu'il nous est destiné de rendre conscientes, lorsque ces premiers pas sont accomplis ?
Mais faut-il comprendre "première" comme celle qui permet d'entamer le travail ou comme première au sens de "primant" sur toutes les autres, primordiale, essentielle ? Il est un peu tard pour poser la question à Socrate en personne. ;-)
Amezeg
Bonsoir Amezeg,
RépondreSupprimerPeut être finalement les deux acceptions de "première" se rejoignent...on dit souvent que le voyage de 1000 kilomètres commence par un pas ;-)
Jean
La simplicité est la clé, et comme le dit Jung, c'est quelque chose de très difficile à atteindre. Merci beaucoup pour vos commentaires, la Licorne, Jean et Amezeg.
RépondreSupprimerMichelle