vendredi 24 décembre 2010
Joyeuses fêtes
mardi 14 décembre 2010
Mystérieux messages
7 décembre:
14 décembre:
mardi 26 octobre 2010
Relié à un centre
samedi 23 octobre 2010
Apprendre la vérité
jeudi 14 octobre 2010
L'homme à la découverte de son âme - Extraits
Jung, L'homme à la découverte de son âme, p.208
"On ne se sent pas tout à fait à son aise tant qu'on ne s'est pas rencontré avec soi-même, tant qu'on ne s'est pas heurté à soi-même ; si l'on n'a pas été en butte à des difficultés intérieures, on demeure à sa propre surface; lorsqu'un être entre en collision avec lui-même, il en éprouve après coup, une impression salutaire qui lui procure du bien-être."
Jung, L'homme à la découverte de son âme, p.309
Jung, L'homme à la découverte de son âme, p.322
Jung, L'homme à la découverte de son âme, p.330
samedi 4 septembre 2010
Lettre de Carl Jung à Mme R.
mercredi 4 août 2010
Tours et détours
Je devais prendre le train pour me rendre chez ma soeur Louise, enfiler ensuite la rue Aurora (joli nom) à Pointe Claire jusqu'à l'avenue de la "Vallée du soleil". Je suis déjà rendue sur le quai 30 minutes d'avance. Je dois prendre le train vers Rigaud-Dorion. On annonce que le train pour Vaudreuil arrivera sur le quai No 1 plutôt que le No 2. On m'a mise en garde (d'abord Louise et aussi une pancarte sur le quai) de ne pas me tromper de train, il en passe plus d'un. Donc je ne bouge pas! Bizarre tout de même, deux trains à la même heure: c'était le même, et je le manque. Grrrr! (Un récent changement d'itinéraire, ce train ne va plus aussi loin qu'avant, mais les indications ne sont pas encore au point.)
Il me reste deux solutions: revenir 2 ou 3 stations avant et prendre l'autobus, et rendue à Pointe Claire descendre à la rue St-Jean. J'ai peur de manquer l'arrêt, de me tromper. Je me dis que le plus simple est plutôt de prendre un taxi pour me rendre directement. J'aurais dû réfléchir plus longuement... Bien mal m'en prit!
Donc j'ai pris un taxi, sans penser qu'un chauffeur de taxi de Montréal ne connait pas les dédales des autres villes. Il était asiatique. Il m'a demandé quel chemin prendre. Mon ton de voix montait: "Je ne sais pas, je ne sais pas". Il savait comment se rendre, voulait me donner le choix... "Je ne sais pas". Je lui dis que j'ai raté mon train, je veux lui expliquer... Il prend la parole, me disant qu'il ne veut entendre que de courtes phrases, très courtes... Re-grrr! C'est parti et mal parti. Son attitude, ses commentaires, me tombent sur les nerfs tout au long du trajet. Je vois le compteur monter, monter... et voilà qu'il veut savoir où je veux me rendre exactement, ça je sais, mais comment: "Je ne sais pas!..." On arrive à Pointe Claire, je trouve que ça m'a coûté assez cher comme ça, je ne veux pas "zigoner" dans la ville. Il me propose de sortir de l'autoroute à la rue Saint-Jean. Je mentionne la rue Aurora: connait pas. Il insiste, sortie Saint-Jean. Je lui demande de me faire descendre juste là, près d'un centre d'achats. La course me coûte 40 dollars, incluant le pourboire, généreux. Il dit "Merci, merci, merci".
Donc pour m'éviter un inconvénient mineur, facilement contournable, je me suis plongée dans une situation pénible et onéreuse pour en arriver au même point. Ce qui me fait penser à cette citation qui dit grosso modo: soit tu vas dans le sens du courant, soit il t'entraîne malgré toi. Pour moi, ce chauffeur oriental, il représente le Soi, qui nous paraît toujours étrange dans son langage et sa façon de nous interpeller. Le chiffre 40 est souvent employé dans un contexte d'attente et/ou d'épreuve: quarantaine, 40 jours de déluge, 40 jours dans le désert, etc. etc.
J'ai eu peur de manquer l'arrêt si je prenais l'autobus, moyen de transport collectif qui oblige à une part d'autonomie (il m'est arrivé un jour, justement dans ce carrefour, de me tromper de direction). J'ai pris un taxi dans l'idée de remettre la responsabilité au chauffeur pour me rendre à bon port. Il m'est arrivé souvent dans la vie de vouloir éviter l'anxiété, le flottement, que provoquent en moi beaucoup de situations. Je réalise bien pourtant à chaque fois que, tout compte fait, il y a toujours quelque chose de positif à retirer de ces événements. J'y trouve mon compte et ça me grandit chaque fois d'un iota.
J'ai lu justement récemment dans la correspondance de Carl Jung: "... l'on peut aisément faire un pas dans une fausse direction... On peut alors se voir incité, sans trop de douceur, à changer d'attitude." Sans trop de douceur, en effet. Dans les jours qui ont suivi, il m'est arrivé une fois d'employer une expression qui ne m'est pourtant pas familière: "De Charybde en Scylla" et dans un livre de Robert Silverberg, j'ai eu peu de temps après l'explication de l'origine de cette expression. J'ai trouvé l'équivalent sur internet:
http://www.expressio.fr/expressions/tomber-de-charybde-en-scylla.php
Une synchronicité qui collait très bien avec cet événement que je venais de vivre! En voulant éviter un danger, se précipiter dans un autre plus grand. Ici, on parlera plutôt de désagrément, bien sûr. Mais ce désagrément prend pour moi valeur de leçon pour la vie en général. Le mot-clé, celui qui me paralyse trop souvent: autonomie. Le Soi nous incite toujours à une rectification de notre attitude consciente quand elle n'est pas adéquate. Le Soi est toujours présent, j'ai la chance d'en avoir des preuves constamment et ça me rassure grandement. Mais chacun de nous est unique et défriche à mesure son chemin à nul autre pareil. Ne dit-on pas très justement: Aide-toi et le ciel t'aidera!
Un grand merci à ce chauffeur de taxi exaspérant qui m'a fait réfléchir à tout ça!
Michelle
mardi 27 juillet 2010
mercredi 14 juillet 2010
Les rêves d'abondance
mardi 29 juin 2010
Le grand lama et le petit être noir
La semaine dernière, deux personnages sont venus me visiter en esprit. Le premier, d'après son apparence était un moine, un lama: crâne rasé, vêtement blanc ou crème, ample et sobre. Il était très, très grand. Et très, très pâle. Et très réservé malgré, peut-être même à cause de son envergure. Mal à l'aise, il s'est heurté la tête au plafond semble-t-il (je n'ai pas vu ce plafond) et a fait une grimace. Il était question d'opération. Il a tenté de dire le mot "chirurgic..." et s'est enfargé dedans.
Après j'ai vu André (mon nouvel amoureux) avec une fillette et une flaque de "kool aid" sur le plancher. Tout de suite après, je vois un lit d'enfant drapé de noir. Un être sombre surgit brusquement du coin supérieur gauche du lit, visiblement piqué au vif.
Ces deux êtres si contraires m'ont interloquée, alors j'ai écrit, ce qui m'aide grandement à réfléchir. De toute évidence, ce lama c'est moi, je me reconnais en lui. Très intérieure, j'attache une grande importance à la spiritualité. Introvertie bien que sociable, je me sens toujours un peu mal à l'aise dans l'expression de ce qui me tient à coeur. J'ai besoin de dire ce qui m'habite, mais me cogne à mes limites (réelles?).
Il m'arrive pourtant de m'épancher. Voyez: le lama se cogne, blessure, sang? Et tout de suite après, une fillette a renversé du "kool aid": Aide cool. Epanchement: ce n'est pas ma spécialité. C'est plutôt celle d'André, très coloré et qui s'exprime spontanément. Je suis toujours un peu gênée de m'exprimer, je ne le fais pas d'emblée. Et ici surgit du petit lit noir (inconscient) le petit être noir. C'est lui qui m'intrigue le plus. Il a l'air très contrarié. Alors, je lui ai parlé (eh oui, c'est la meilleure façon d'entrer en contact). Je l'ai interrogé et voilà ce que j'ai appris (j'ai un peu condensé ici):
Moi: Que fais-tu là? Qui es-tu?
Lui: Je bondis. Qui je suis? Sais pas, ... suis pas, suis suie et énergie concentrée là et endormie au creux de cette noirceur bénie. Energie en suspens. Ce soir, je t'ai fait peur, tu n'as rien vu en fait. Comme quand ta soeur te lisait un livre en ajoutant un loup dans les coins noirs, tout droit sorti de son imagination.
Moi: Je vois... je ne te vois pas vraiment, petit être condensé, pas maléfique malgré les apparences!
Lui: Tu me demandes ce que je fais là (il se gratte la tête). Tu m'as appelé, il me semble. Je dormais et soudain il y avait cette flaque sucrée. Grrr! Débordement. J'ai débordé. Débordé de la tranquillité de cette intimité. Pas sereine cette intimité, toujours inquiète, aux aguets, oui, inquiète cette enfant, inquiet ce lit, pourtant refuge, abri, "fort" intérieur.
Moi: Hum, un loup qui n'y est pas vraiment. Loup, y es-tu?
Lui: Je ne suis pas un loup. Je suis suie noire et énergie. Je suis ce qu'on fera de moi au fil du temps. J'ai la vivacité de l'écho dans les montagnes. Je réponds aux cris de l'esprit quel qu'il soit. Je suis "présent" forcément.
Moi: Connais-tu le lama?
Lui: Je le connais bien. Il m'appelle depuis longtemps. Il m'entend, il m'écoute. C'est un bon gars, écho lui aussi. Echo des autres, si souvent. Echo de la nature aussi. J'aimerais qu'il teigne ses vêtements de vives couleurs, pour que je puisse répondre à son chant bruissant devenu puissant! Demain peut-être? quand il sera... plus grand? Ah, ah!
Michelle
29 juin 2010
P.S. A propos de vêtements pâles et de flaque rouge, je vous invite à relire cet article de mon blog où je racontais une autre image de mon esprit, survenue aux tout débuts de ma relation avec André. http://le-chemin-au-dela.blogspot.com/2010/04/la-femme-en-blanc.html
dimanche 20 juin 2010
La loi d'attraction
La part du soi - La loi d'attraction - Ce qu'on est vs ce qu'on attire à soi, une loi naturelle en action, la synchronicité!
http://www.repere.tv/?p=7179
Amicalement,
Michelle
samedi 12 juin 2010
Dans ton jardin
Un lieu bien ordonné, mais avec un aspect un peu sauvage qui me surprend. Des tiges s'élancent plus haut que moi. Tu m'expliques: après avoir bien pensé, organisé, choisi, semé avec amour, la nature prend la relève et vous réserve quelques surprises au fil des jours. Je pense aux enfants. On les éduque, on les guide, on les "élève", et puis peu à peu, ils s'éveillent à leur propre nature et un beau matin, voilà, ils vous dépassent en hauteur, déploient leur originalité!
Les plantes ont besoin pour grandir d'une bonne terre, d'eau, de soleil et de beaucoup de patience et de soins. La graine contient en elle toute la plante, encore faut-il lui donner ce qu'il faut pour croître. Comme la vie qui se déploie en chacun de nous a besoin de soins et d'expériences, de patience et d'attention. Et parfois elle nous surprend. On sème, on cultive, on récolte ce qu'on a semé, avec quelques surprises à la clé.
Notre jardin, enfin, on peut en jouir et ce dans la mesure où on a pu le découvrir et l'aimer assez pour continuer toujours à le cultiver.
Michelle
12 juin 2010
dimanche 23 mai 2010
L'être individué
dimanche 16 mai 2010
Premier anniversaire
dimanche 2 mai 2010
Le petit bonhomme et l'Arbre
jeudi 22 avril 2010
Quand j'étais petite...
dimanche 18 avril 2010
SOL
lundi 12 avril 2010
La femme en blanc
dimanche 11 avril 2010
Le petit ver mordoré
Il grignotait la terre par petites bouchées,
puis la redonnait à la Terre après l'avoir digérée,
et la terre était belle grâce à lui,
grâce aux unis vers, qui labouraient la terre, sans se lasser.
Vers mi-sots sous le sol sans cesse remuez,
pour faire respirer la terre, qui a besoin d'air,
comme tout ce qu'elle produit.
Nouvelle façon de voir les vers et ce qu'ils trament dans la vie.
Nouvelle façon de voir les gens qui, mine de rien,
se taillent une petite vie à leur portée.
Tendresse au fil des jours, grandes âmes aux habits parfois usés;
chacun de nous aide l'Esprit à respirer, peu à peu, plus à l'aise.
Quant aux petits vers casaniers, ils sont les plus incompris.
Ils labourent leur coin de terre et semblent ne rien apporter
au bien-être de la collectivité.
Mais attention, ce sont parfois les plus riches,
laissez-les émerger, vous serez étonnés.
Michelle
Mars 1986
Petit coeur après 9 heures
jeudi 8 avril 2010
Printemps
Brindilles poétiques
mercredi 7 avril 2010
Faire feu de tout bois
M. Desjardins affirme: "La démarche spirituelle proprement dite est la seule entreprise humaine qui ne rencontre jamais d'obstacle ou d'empêchement. Toute situation peut être utilisée pour progresser sur la voie."
C'est tellement vrai! Je l'ai expérimenté durant toutes ces années où le processus d'individuation s'est actualisé en moi, depuis que je tiens en main le fil d'Ariane * de mon cheminement intérieur. Et curieusement, j'en ai pris pleinement conscience... quand soudain je me suis butée sur un mystérieux obstacle, qui s'est exprimé symboliquement ainsi: J'ai d'abord fait un rêve: "Je suis dans un autobus. Il y a là un tout petit bébé. J'ai peur qu'il lui arrive quelque chose parce que sa mère n'est pas là pour le moment. Mais il est très "vif-argent", il court vite. Je l'attrape dans mes bras, mais il s'échappe et court jusqu'en arrière. Je suis à la hauteur du conducteur qui me parle dans une langue étrangère (espagnol?) à propos de l'enfant! Je n'y comprends rien." (23 fév. 2000) Le lendemain, multiple synchronicité toute la journée à propos des langues étrangères. Le 1er mars, à mon travail, un homme me parle au téléphone, il veut nous envoyer son père sourd-muet pour remplir un formulaire sur son état de santé, il viendrait seul et il est illettré!!! Je réfère cet appel à Info-Santé. J'écris ces commentaires: "Ça me fait penser à ces rêves et paroles, dernièrement, en langues étrangères. Décidément, je me trouve présentement, temporairement, dans une fâcheuse position. Heureusement que j'ai aussi l'espoir de dépasser cette "impasse"... mais de quelle façon? L'avenir (proche j'espère) me le dira!" L'homme est venu le lendemain avec son neveu, il s'appelait M. Paradis (para-dit: en effet c'est du para-dit que le langage des signes... surtout sans aucune autre possibilité.)
Le 3 mars, j'ai rêvé que je recevais une femme en consultation comme si j'étais un médecin. C'était pour un suivi de grossesse. Il était question du degré d'ouverture du col de l'utérus, donc l'accouchement était imminent. Une femme médecin est arrivée. Ouf, je me suis sentie soulagée et en même temps mal à l'aise en réalisant que j'avais fait une gaffe en me prenant pour un médecin, que ça n'avait aucun bon sens. Une infirmière m'a dit que certains patients avaient justement des doutes sur notre organisation et que ça n'aiderait pas. Je me suis réveillée, heureuse que ce ne soit qu'un rêve!
J'étais décontenancée mais comme jamais rien n'avait fait entrave à mon progrès, et ce depuis presque vingt ans, je me suis dit que quelque chose ou quelqu'un forcément surviendrait pour me guider. Je ne voyais pas d'autre explication. Et c'est exactement ce qui arrivé quelques jours plus tard. Une femme, une collègue de travail, est entrée en contact avec moi et j'ai vécu grâce à elle ce que j'appellerais une initiation. En parler dépasserait mon propos sur ce blog, qui est de raconter mon cheminement psychologique... Après cette étape singulière qui a duré plusieurs mois et a eu des répercussions permanentes en moi, ma démarche a continué naturellement de la même manière qu'avant.
N'est-il pas éminemment rassurant de savoir qu'il est possible de réellement faire feu de tout bois et de faire confiance à la vie qui sculpte chacun de nous sans relâche à sa façon, si surprenante parfois!
Michelle
* A propos de ce fil d'Ariane, je vous invite à lire "Le fil d'Ariane - Regarder la mer"
samedi 3 avril 2010
Mystère
"Enfant, je me sentais solitaire, et je le suis encore aujourd'hui, car je sais et dois mentionner des choses que les autres, à ce qu'il semble, ne connaissent pas ou ne veulent pas connaître. La solitude ne naît point de ce que l'on n'est pas entouré d'êtres, mais bien plus de ce que l'on ne peut leur communiquer les choses qui vous paraissent importantes, ou de ce que l'on trouve valables des pensées qui semblent improbables aux autres. Ma solitude commença avec l'expérience vécue de mes rêves précoces et atteignit son apogée à l'époque où je me confrontais avec l'inconscient. Quand un homme en sait plus long que les autres, il devient solitaire. Mais la sollitude n'est pas nécessairement en opposition à la communauté, car nul ne ressent plus profondément la communauté que le solitaire; et la communauté ne fleurit que là où chacun se rappelle sa nature et ne s'identifie pas aux autres.
Il est important que nous ayons un secret, et l'intuition de quelque chose d'inconnaissable. Ce mystère emplit la vie d'une nuance d'impersonnel, d'un "numinosum". Qui n'a pas fait l'expérience de cela a manqué quelque chose d'important. L'homme doit sentir qu'il vit dans un monde qui, à un certain point de vue, est mystérieux, qu'il s'y passe des choses, dont on peut faire l'expérience - bien qu'elles demeurent inexplicables, et non seulement des choses qui se déroulent dans les limites de l'attendu. L'inattendu et l'inhabituel font partie de ce monde. Ce n'est qu'alors que la vie est entière. Pour moi, le monde, dès le début, était infiniment grand et insaisissable."
Carl Gustav Jung - "Ma vie" Souvenirs, rêves et pensées
* Voici le lien pour visiter les galeries de fractales de mon frère Gilles. Bonne visite!http://www.mathsong.com/casaraku/index.htm