Depuis le début de cette année, plusieurs images et paroles me sont venues à l'esprit qui méritent que je vous en parle ici.
Le 11 janvier, j'entends "1000 traitements" et je vois un liquide rouge. - On m'offre de me dire ce qu'on pense de chacun des enfants. (Je sens que ces enfants font partie de moi.) Un garçon d'environ 10 ans se retourne face à moi. Les autres me tournent le dos. Ce garçon a un très grand visage rond, lunaire, blafard, avec une tache plus foncée, rougeâtre et il est chauve. (L'analogie de son visage avec la lune est frappante).
Le 14 janvier, j'entends: "Cette décoloration est à elle seule ce que j'ai de plus précieux." Ça me fait penser à la teinture en alchimie. Faut-il être décoloré d'abord pour pouvoir être teint par la suite? La décoloration me fait penser à la peur. Et à l'oeuvre au blanc, la phase où on doit comme la lune réfléchir.
Durant cette période, il m'arrive des synchronicités à propos de la couleur rouge. Je me vois contrainte d'utiliser une serviette rouge que j'avais mise de côté ... et puis je l'adopte, elle est tellement confortable. Je cherche un élastique, ne le trouvant pas, j'en déniche un rouge. (Après j'en trouve deux verts là où j'avais pourtant bien cherché). Je vois de nouveaux panneaux à la station de métro Berri, station centrale dont les murs sont en reconstruction. Plusieurs sont rouges. André me raconte un souvenir d'enfance. Il habitait dans une immense bâtisse chez son grand-père, il y avait un magasin général, des logements, un hangar pour la farine, un pour des cercueils, etc. Et son père gardait les clés sur un bâton rouge qu'il tenait loin de la portée des enfants. Quand cette bâtisse est passée au feu plusieurs années plus tard, André a passé beaucoup de temps à chercher en vain, parmi les débris, ce fameux bâton rouge qui le faisait rêver quand il était petit, qui permettait d’ouvrir toutes les portes!
Le 23 janvier, j'entends "Machine Chevrolet" (les québécois dans les années 50 disaient souvent "machine" au lieu du mot "automobile") - Image du 5 février: Une grosse automobile ancienne de couleur neutre (grise?) s'arrête. Aussitôt arrêtée, elle devient rouge pailletée de petits points brillants. (Ceci corrobore ce que j’ai pensé au sujet de la décoloration qui précède la teinture). (La Chevrolet Station Wagon 1950 ressemblait à cette automobile que j'ai vue et elle est à peu près de la même "cuvée" que moi: je suis née en février 1951).
Image du 22 janvier: Une femme debout juste à côté de la maison où j'habite, ses bras derrière elle, elle a les mains jointes autour d'un espace vide. Son visage et son esprit sont tendus vers quelque chose qui est plus haut et à quelques pieds devant elle. Ce qu’elle regarde est abstrait, je sais que ça représente le 3D, qui la fascine. Une voix dit: "Elle va venir." J'ai beaucoup repensé à cette image. Cette femme a les mains occupées à tenir du vide - scénarios qui occupent mon mental et qui ne riment à rien - ce qui l'empêche d'agir dans la réalité. - Mains: agissements - La peur retarde ou bloque ses actions. Elle est fascinée par le 3D, l’imaginaire induit par la lecture, films ou photos en 3D, qui ressemblent à la vie mais restent des spectacles. Ce sont les deux pôles de l'inaction. La vraie vie, elle est autour d'elle, dans notre réalité physique!
Image du 6 février: Différentes étapes sont nommées par écrit, accompagnées de petits dessins. Une suite qui se termine par un cercle, et sous le cercle est inscrit: Whole man (homme total). Seule cette dernière étape est montrée clairement, tout le reste est vague.
Je mets en parallèle ce cercle exprimant la totalité avec l'espace vide entre les mains et dans le dos de la femme, qui a un contour indéfini. Du rien au tout, il y a tout un monde!
Sur le même thème, j’ai réfléchi sur deux personnages de la télé qui m’interpellent : Mr Monk et Dr House. L’un pétri de peurs et l’autre qui fait peur, les deux dotés d’un brillant esprit de déduction. J’ai dialogué un peu avec eux par écrit. Mes cogitations m’ont amenée à réaliser que mes scénarios, qui tournent toujours autour de la peur, incluent aussi le pôle inverse, forcément. Donc, ce qui me fait peur fait autant partie de moi que la peur elle-même. Voici pour terminer un petit bout de mon dialogue avec Dr House :
House : Qu’est-ce que tu viens chercher en parlant avec moi?
Moi : J’essaie de comprendre, de dépasser la peur. Et son pendant obligé, CE qui me fait peur et qui est aussi en moi puisque c’est une peur irrationnelle, sans réel objet. Les « si » et les « ? » de tout ce qui est en-dehors de ma routine. Tout ça, tous les (.....) me font peur. Peut-être que ton émission permet pour un court moment d’insérer quelque chose à l’intérieur de ces parenthèses, en l’occurrence TOI et tes odieux comportements!
House : Oh Dieu?
Moi : Ah tu es terrible Grégory, terrible!
House : Ah ah! Tout le plaisir est pour moi… et la peur pour les autres, pour toi! Au revoir petite Michelle toute secouée de faux vents, de faux périls, de faux tourments. Petite Michelle forte pourtant malgré ces forts vents. Persiste! Persiste! De toutes façons, comme le disent beaucoup de gens à qui on demande : « Comment ça va? » - « Ça va, on n’a pas le choix! » - Let it be!
Pardonnez-moi la longueur de cet article, à la prochaine,
Michelle
19 février 2011
Image du 6 février: Différentes étapes sont nommées par écrit, accompagnées de petits dessins. Une suite qui se termine par un cercle, et sous le cercle est inscrit: Whole man (homme total). Seule cette dernière étape est montrée clairement, tout le reste est vague.
Je mets en parallèle ce cercle exprimant la totalité avec l'espace vide entre les mains et dans le dos de la femme, qui a un contour indéfini. Du rien au tout, il y a tout un monde!
Sur le même thème, j’ai réfléchi sur deux personnages de la télé qui m’interpellent : Mr Monk et Dr House. L’un pétri de peurs et l’autre qui fait peur, les deux dotés d’un brillant esprit de déduction. J’ai dialogué un peu avec eux par écrit. Mes cogitations m’ont amenée à réaliser que mes scénarios, qui tournent toujours autour de la peur, incluent aussi le pôle inverse, forcément. Donc, ce qui me fait peur fait autant partie de moi que la peur elle-même. Voici pour terminer un petit bout de mon dialogue avec Dr House :
House : Qu’est-ce que tu viens chercher en parlant avec moi?
Moi : J’essaie de comprendre, de dépasser la peur. Et son pendant obligé, CE qui me fait peur et qui est aussi en moi puisque c’est une peur irrationnelle, sans réel objet. Les « si » et les « ? » de tout ce qui est en-dehors de ma routine. Tout ça, tous les (.....) me font peur. Peut-être que ton émission permet pour un court moment d’insérer quelque chose à l’intérieur de ces parenthèses, en l’occurrence TOI et tes odieux comportements!
House : Oh Dieu?
Moi : Ah tu es terrible Grégory, terrible!
House : Ah ah! Tout le plaisir est pour moi… et la peur pour les autres, pour toi! Au revoir petite Michelle toute secouée de faux vents, de faux périls, de faux tourments. Petite Michelle forte pourtant malgré ces forts vents. Persiste! Persiste! De toutes façons, comme le disent beaucoup de gens à qui on demande : « Comment ça va? » - « Ça va, on n’a pas le choix! » - Let it be!
Pardonnez-moi la longueur de cet article, à la prochaine,
Michelle
19 février 2011